La Loi, ou fonction symbolique, représente ce qui ouvre, à l’homme, la porte de la vie psychique (Vie), porte qui permet, enfin, l’accès à la pensée vraie (Pensée) et l’instauration d’un rapport au monde qui va subrepticement glisser de « réel » à « Réalité ».
Dans ce mouvement le sujet va se départir de ce monde imaginaire (« monde ») qui lui colle à la peau pour voler à la vitesse de l’éclair (de Zeus) vers le monde symbolique des représentations vraies ou objectives.
Et dans ce mouvement se retrouve quelque chose de l’ordre de la réduction phénoménologique de Husserl.
Et ce mouvement représente l’amorce même de la sortie du monde sublunaire et l’installation dans la dimension apollinienne de l’existence.
Ailleurs, dans d’autres contrées, vers les blancs sommets de l’Himalaya, cette vision solaire de l’existence inhérente au monde symbolique, est nommée « nirvanique » et dans le monde celtique elle a entre autres signifiants, le mot « sid ».
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Écrits en rapport :
– Husserl ou de la relation d’inconnu à la réduction phénoménologique.
– Le « être-là » ou ce qui fonde l’expérience phénoménologique.
– Le « être-là » ou la crucifixion sur les axes horizontal et vertical.
– Du Nom à l’époché des Antiques.
– De la suite ininterrompue des idées endogènes.