Il y a le monde imaginaire (« monde »), enfoui au plus profond de nous et qui résulte de l’illusion fondamentale d’un lien fusionnel entre le réel et le Moi, entre l’environnement et le Moi.
Et il y a le monde (réalité), dont le corps propre fait partie, et qui n’établit plus ce lien illusoire, spécifique et duel avec le Moi.
Lorsque le hiatus entre les deux mondes est trop fort, les deux corps, le corps propre du réel et le corps du monde imaginaire (« monde ») ou corps imaginaire peuvent entrer en dissonance ce qui peut expliquer, en partie, ce qui est de l’ordre du pathos ; maladies, hypochondries, dysmorphophobies, etc.
Et le seul lien qui pourrait lui ressembler, à ce monde/réalité et à ce Moi, serait le lien de Réalité, mais ce lien n’est pas matériel il est spirituel, au sens de Symbolique, c’est-à-dire qu’il s’établit sur l’assimilation d’un Principe !
Le principe assimilé est le Principe de réalité ou loi universelle (Loi).
On passe du monde imaginaire à la perception de la Réalité (abord symbolique du monde) par le renoncement ou plus exactement par le non-attachement aux représentations.
Le monde imaginaire est un monde densifié, le monde symbolique ou Réalité est un monde fluidifié !
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