L’Inconscient représente la somme des affects et représentations ne pouvant, par définition, accéder à la conscience :
Soit parce que ce matériel est incompatible avec la vie psychique représentative et qu’il correspond à des modalités archaïques de fonctionnement de la psyché ne permettant pas une pensée aboutie adaptée au réel. Ces modalités archaïques sont en rapport avec la phase originelle de fusion avec l’objet primaire et correspondent peu ou prou à ce que Jung nomme Totalité.
Soit parce que les affects et représentations en question sont en lien symbolique avec des éléments de désir proches d’une position œdipienne et donc sont, à ce titre, frappés d’interdit. Freud et ses disciples ont particulièrement exploré cette dimension du refoulement et théorisé les topiques ou instances psychiques (Inconscient/Préconscient/Conscient pour la première topique freudienne et Ça/Moi/Surmoi pour la deuxième topique freudienne).
D’une manière générale l’Inconscient va finalement représenter aussi tout ce qui est d’un registre désagréable et inconfortable pour le sujet et pour la cohésion de son Moi.
Ainsi l’Inconscient, ou plus exactement ses deux modalités essentielles que sont l’Inconscient proprement dit et le Préconscient, sera d’autant plus vaste que le sujet sera en capacité ou en nécessité de refouler le matériel psychique indésirable.
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