L’ensemble des expériences traumatisantes, des manques, des injures faites, des frustrations, des sentiments négatifs, des idées péjoratives, du non-amour, bref, l’ensemble du courant noir se collecte en une vaste vésicule noire qui se tient au cœur de l’étant.
A chaque fois que survient un trou…ble, deux voies se présentent :
Soit la voie de la symbolisation qui transforme ou transmute peu à peu la matière noire en regard de la zone de trou…ble.
Là, le plomb de la matière noire se transmue peu à peu en or psychique.
Bion nommerait ce chemin « la ligne des éléments α ».
Soit la voie de l’impossible symbolisation ou encore voie de l’agrippement à des représentations de mots, ou voie de l’idolâtrie, voie de l’attachement, voie de la non-Loi.
Pour Bion ce serait « la voie des éléments β ».
Cette voie « gratte » la zone, l’écorce ou la faible cuticule qui protège encore de l’Erèbe ou puits noir sans fond. Passé un certain stade il ne reste plus rien pour empêcher la chute dans l’enfermement.
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Écrits en rapport :
– De la question du « trou…ble ».
– Parménide et la question de l’être.
– Quand le trou…ble devient un maitre parfait.
– L’être.
– Trou…ble et formation de la réification.
– Trou…ble et risque de réponse en faux-self ou réponse aliénée.