Le but de la vie humaine est la réalisation, entre autres, de la Loi, donc de la fonction symbolique et avec elle de la Réalité et de la Vie (vie psychique).
De cette position de Réalité découle la vraie possibilité d’enseignement.
Sinon ne pas être installé dans la Loi ou dans la Réalité ou dans la Vie ou dans la Joie qui en découle reviendrait à transmettre quoi ?
Et l’herméneutique de nous montrer que la vraie transmission ne peut reposer que sur la demande de l’autre.
La transmission vraie est un don authentique qui répond à une demande également authentique.
C’est un don d’Amour.
Et enseigner, pour certains, ne reviendrait qu’à Penser en présence d’un autre.
Et Penser est suivre le Sens, c’est-à-dire l’enchaînement salutaire des représentations objectives, des idées endogènes émanations du Soi, productions du Self.
Et enseigner c’est redire dans la forme d’ici et maintenant ce qui a été proclamé de tous temps par les hommes qui ont suivi ce même chemin, cette même Voie qu’est l’extrême simplicité.
Et la Réalité, la voie même de l’extrême simplicité, c’est la voie du Ciel et non celle de la Terre.
La voie du Ciel est la voie de la Liberté.
La voie de la Terre est celle de l’enfermement.
Et l’enfermement correspond à cette volonté de reconstituer la Totalité, de se maintenir en aliénation.
Le Ciel ne peut être en la Terre, puisqu’il est rédhibitoire à elle.
Le seul mouvement possible est l’élévation ou transcendance.
Et en même temps, paradoxe des paradoxes, il n’y a pas d’autres passages que la Terre pour comprendre le Ciel.
La porte du Ciel passe par la « femelle mystérieuse » (Lao-Tseu).
L’eau qui désaltère vient du puits profond.
—
Écrits en rapport :
Comments: no replies