La « solution » psychotique serait de « materialiser » le Principe de réalité, de le « chosifier » en quelque sorte.

Le telos du discours « religieux » est d’amener l’homme à la loi symbolique (Loi) c’est-à-dire à la possibilité de quitter le « monde » (monde imaginaire) par un lent processus continu et permanent, tout à la fois constitué de métaphorisation, de glissement de sens, de changement de niveau et de dessaisie, soit les piliers de la « dematerialisation », de la « dédensification » psychique.

Et cela s’effectue, autre manière de le dire, par mentalisation, élaboration psychique, symbolisation.

Et cela constitue, encore une autre façon de le dire, le cœur du processus alchimique, de l’œuvre au Noir.

Mais le telos du procès « religieux » est le dépassement du « religieux ».

Oui, le telos du « religieux » est le dépassement même du « religieux », « religieux » étant finalement compris comme l’ultime de l’idolâtrie, l’ultime du blasphème, l’ultime du manquement à la Loi (loi de vie psychique), l’ultime verrou de la capacité vraie à penser (Penser).

La dite « solution » psychotique, reviendrait donc à « materialiser » le Principe dans le but de reconstituer la Totalité par le maintien dans le fantasme fondamental de fusion.

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Écrits en rapport :

– Concept de « Dieu » et capacité vraie à penser (Penser).

– Du « quoi ? » assumé à la bonne réponse interne.

– De la dernière idolâtrie.

– Concept de « Dieu » et processus métaphorique.

– Religion et « saisie » dessaisissante !

– De la fonction essentielle de symbolisation.