Les premières relations avec l’objet primaire stimulent considérablement la production d’éléments idéiques.
Progressivement et certainement du fait de la triangulation (intervention de la figure paternelle) ces éléments idéiques vont se structurer.
La pensée naissante va avoir besoin et du bouillonnement idéique lié à la relation imaginaire et de la stabilisation/structuration marquant l’intervention de la fonction symbolique.
L’énergie psychique est volatile, liée aux processus primaires et à la force vive du ça, en ce qui concerne la dimension imaginaire, alors que le mode symbolique induit une canalisation de cette énergie avec des représentations mentales qui vont avoir tendance à se lier.
Ainsi la prise en compte de la Réalité, ce qui est le but in fine de Psyché, implique impérativement à la fois des flux rapides et libres et en même temps et inévitablement un niveau de liaison et d’agencement des représentations entre elles.
Un Principe doit quelque part assurer quelque chose de l’ordre de la liaison et de l’agencement des représentations.
Pour Freud ce Principe est recouvert par ce qu’il nomme secondarité des processus psychiques.
Et c’est ce Principe, ou cette secondarité, qui permet certainement à ce qui est de l’ordre des choses d’être également de l’ordre de la pensée.
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Écrits en rapport :
– A propos de la question de l’Imaginaire et du Symbolique.
– Réalisation et dépassement des imagos parentales.
– De la liaison des représentations.
– Bardo Thödol et secondarité.
– Des processus primaires aux processus secondaires ou de la structuration de l’Imaginaire.
– Juste d’une représentation à l’autre !