Et le sacrifice du fils se faisait au son d’une musique sauvage et déchirante, dans le « mugissement des tam-tams », le « fracas des cymbales », le « hurlement des trompes », les « cris exaspérés des petites flûtes phrygiennes, tous instruments qu’on utilise pour mettre en transe le guerrier et le pousser dans l’horreur du combat ». (F. -W. Schelling Philosophie de la mythologie, Ed. Millon, leçon 16 page 239).
Ce combat qui, pour le fils/amant de la Mère, aboutissait, jadis, à la castration, à la folie ou à la mort et qui, pour le fils du Père, amène au statut de héros.
Mais le sacrifice du fils était toujours, au bout du compte, le garant du retour de la végétation et d’une manière générale de la régénération et de la fertilité des animaux et des hommes.
Il y avait toujours une sorte d’équilibre, de balance, entre le sacrifice du fils et ce qui garantissait aux jeunes mariés l’abondance ainsi qu’une nombreuse progéniture.
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Écrits en rapport :
– Phénoménologie de la notion de sacrifice.
– Du fantasme collectif de sacrifice du fils et de régénération.
– Sacrifice du « fils » et orgies.
– Du meurtre, de la mort et du sacrifice.
– Flux Père/Mère, ou parents combinés, monothéisme et Tétragrammaton.