La manifestation, le monde, l’univers, la matière, la dualité, etc., sont le reflet de Sa splendeur.
La manifestation est le pendant fragmenté de ce qu’Il Est, le pendant fragmenté de Son Unité !
Par la Loi, l’Homme quitte le monde de la matière, quitte le monde de l’illusion, illusion qui est Son reflet.
Mais le monde une fois créé, de par Sa fragmentation, de par Sa propre « mise en morceaux », Il ne s’y retrouve plus. Il est radicalement hors le monde, hors Sa propre création.
Absolument pur, Il ne peut absolument pas être dans le monde.
Il est rédhibitoire au monde qu’Il a créé.
Au point où Il créé le monde, en se fragmentant, Il disparaît.
Telle est la Loi.
Et par cette Loi, l’Homme peut participer à quelque chose de cet ordre-là, il est, comme énoncé dans les textes, « à son image ».
Par cette Loi, l’Homme peut expérimenter quelque chose de l’ordre du Vrai, de l’ordre de la Liberté, de l’ordre de la Joie, de l’ordre de la Permanence, de l’ordre de la Plénitude, bref de l’ordre de la Vie (vie psychique), de l’ordre du Désir, de l’ordre du Don, donc de l’ordre de l’Amour.
Ainsi l’Homme par la Loi connaît le Sens.
Comment l’Homme pourrait-il connaître le Sens, comment pourrait-il connaître le Vrai s’il était aliéné ?
Comment aurait-il pu nous aliéner par Sa présence dans le monde ?
C’est toute la question de la métaphysique, Il est rédhibitoire au Monde, comme l’âme humaine l’est à la chose !
Ainsi la Loi peut s’énoncer, de Transcendance à Immanence, en disant que Lui, d’une part, est rédhibitoire au monde et que nous d’autre part, notre Liberté, notre Vie, notre Joie, notre Désir, notre Amour sont rédhibitoires à la chose.
Mais l’on n’oublie pas, certes, que le niveau de Transcendance n’est que la projection, en un ailleurs, du niveau d’Immanence.
La Transcendance n’est que la réification, sur l’extérieur, du niveau d’Immanence c’est-à-dire de ce qui émerge phénoménologiquement de la Psyché.
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