Sens et champ de l’expérience humaine.

Mettre la vie dans l’au-delà, c’est introduire la mort dans la vie.

La vie psychique (Vie) implique la Loi, soit la capacité d’être par-delà toute représentation du monde, du moi, du corps, de la personne, du « je » etc.

Si être dans la Réalité réunit les extrêmes (Table d’Emeraude), néanmoins, le refus des limites et notamment le refus d’accepter les deux bornes de la naissance et de la mort comme franchissements frappés d’interdit est éminemment dangereux au plan de la santé mentale.

Le champ de la vie, celui qui donne sens au « je suis là », au Dasein, celui qui constitue le sujet, ne peut être compris qu’entre ces deux bornes là.

Si certaines occurrences et intuitions fondamentales peuvent advenir de par l’aspect entéléchique de l’âme humaine, si certaines réflexions demeurent incontournables quant « aux fins dernières » ou eschatologiques, il n’en demeure pas moins que lorsqu’il s’agit de l’existence dans le monde, dans le siècle, ces franchissements peuvent générer une perte de l’élan vital et du sens de l’existence humaine.

Le sujet, puisqu’il s’agit vraiment de lui, doit éprouver la Loi dans le champ de sa vie entre les deux bornes que sont sa naissance et sa mort.

La solution réside certainement, puisqu’il s’agit pour l’âme de passer de puissance en acte, dans une sorte de coexistence ou de fonctionnement en double-secteur ; fonctionnement dans le monde ou dans le siècle et fonctionnement dans l’inter-dit, c’est-à-dire dans l’espace entre deux représentations où là, mais là seulement, l’être humain peut vivre une expérience globale ou totale.

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Écrits en rapport :

– Du dit et de l’inter-dit.

– De l’inter-dit.

– La question philosophique du panthéisme.

– Essai de métaphysique autour de la dialectique Un/Totalité.

– De la re-naissance.

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– De l’extrême simplicité du chemin.

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– Le Tao ou le voyage au cœur de l’être.

– Phénoménologie de la notion de Paradis.