Il y a le mouvement de la Loi, ascendant, transcendant, symbolique, qui vole vers le Ciel, et il y a le mouvement inverse, qui chute vers la Terre, qui « materialise ».

Il y a la voie du Ciel qui sort du « monde », qui libère et qui permet de Penser véritablement la réalité, et il y a la voie de la Terre qui ramène au « monde » et qui aliène.

Il y a ce qui est de l’ordre du concept de « Dieu » qui permet, par la loi universelle (Loi) et la métaphore, de s’affranchir et il y a ce qui est de l’ordre du religieux qui investit ou réinvestit des systèmes (explicatifs) pour raconter à ceux qui n’ont pas réalisé la Loi des réalités accessibles uniquement à ceux qui ont pu accéder à l’ordre symbolique.

Il y a un mouvement céleste qui symbolise (axe symbolique) et un mouvement terrestre qui pétrifie (axe imaginaire).

 Mais le « religieux » est certainement le domaine de prédilection des systèmes, dogmes et idéologies.

Le mouvement vers le Ciel détruit les idoles, le mouvement vers la Terre dresse leur autel.

Le mouvement vers le Ciel détruit l’illusion, le mouvement vers la Terre la déifie.

Le mouvement vers la Terre est religieux, idolâtre, prosélyte et n’hésite pas à s’acoquiner avec la magie pour « séduire » les incroyants. 

Le mouvement vers le Ciel dénoue les systèmes et les enfermements de la pensée.

Le mouvement vers la Terre maintient dans le « connu » du monde sublunaire.

Le mouvement vers le Ciel propulse hors de l’orbe lunaire dans les sphères apolliniennes de l’existence.

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