Le phénomène religieux représente une tentative de « saisie » qui doit impérativement se dessaisir de sa « saisie » sous peine de rater son but, le but étant la réalisation du Principe de réalité permettant l’accès à la pensée vraie (Pensée).

Mais le drame du fait religieux est que, le plus souvent, les « fidèles » en restent à la première phase, sans pouvoir accéder à la seconde, ce qui les maintien en aliénation, c’est-à-dire dans la dimension sublunaire de l’existence.

Le passage de la « saisie » à la dessaisie n’est ni plus ni moins que le passage de la vie religieuse à la vie de l’esprit.

Mais le but de la vie humaine n’est pas la vie religieuse mais bien la vie de l’esprit.

La vie religieuse n’est qu’un outil, un véhicule.

Et le Bouddha lui-même, le Bouddha historique ou Siddhârta Gautama, a bien parlé de ce véhicule, absolument nécessaire pour pratiquer la voie, mais véhicule qu’il fallait impérativement abandonner !

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Écrits en rapport :

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– Concept de Dieu et processus métaphorique.

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