La question du Bon Objet Interne est indissociable de celle du narcissisme.
Lorsque les réponses de l’entité « environnement/réel/mère », au tout début de la vie sont, de façon constante et régulière, bonnes et qu’il y a donc adéquation entre les besoins de l’enfant et les réponses du dit environnement, alors on peut dire que le Bon Objet Interne est en voie de constitution.
L’univers prend sens, il devient cohérent, l’enfant est en bonne voie pour quitter la position nihiliste.
Mais surtout, surtout, du fait du narcissisme et du fantasme fondamental de fusion (fff) l’enfant se sent « bon ».
Oui, s’il y a de bonnes réponses de l’environnement, l’enfant pris dans les rets de sa subjectivité, de son immaturité et de sa fantasmatique, va se trouver fondamentalement « bon ».
A contrario, si les bonnes réponses n’adviennent point, l’enfant va se vivre comme irrémédiablement « mauvais ».
C’est pourquoi il est dit que le Bon Objet Interne se constitue dans la ligne du narcissisme.
—
Écrits en rapport :
– Valses mortelles des pulsions de vie et de mort.
– La genèse de la représentation.
– Trou…ble et risque de réponse en faux-self ou réponse aliénée.
Pingback:Glossaire | Psyché et Amour
[…] Bon Objet Interne. […]
Pingback:Plan général | Psyché et Amour
[…] De la constitution, ou pas, du « bon objet interne ». […]
Pingback:A propos du "être-là" | Psyché et Amour
[…] – De la constitution, ou pas, du « bon objet interne ». […]
Pingback:De la question fondamentale du narcissisme | Psyché et Amour
[…] – De la constitution, ou pas, du « bon objet interne ». […]
Pingback:La genèse de la représentation | Psyché et Amour
[…] qui jouxte celle du « bon objet interne » dont le concept nous vient de Melanie […]
Pingback:Où il est question du narcissisme. - Psyché et Amour
[…] – De la constitution, ou pas, du bon objet interne. […]