Ernest Jones a pu dire que « l’efficacité du fonctionnement de l’esprit est d’autant meilleure que l’énergie psychique est disponible, qu’elle peut s’écouler librement », que « tous les états dans lesquels ce courant se trouve dans une certaine mesure constamment gêné ou menacé d’être temporairement interrompu, sont des états où l’efficacité est temporairement ou de façon permanente au-dessous de son maximum potentiel ».
Oui, « Là », l’énergie doit être libre et sans entrave, au sens où l’énergie pourrait être, dans le cas contraire, engluée ou captive de zones de densité ou de zones de « gravitation ». L’énergie psychique libre peut donc s’écouler et aller directement là où il est nécessaire. L’énergie mentale peut aller « là où il faut ».
Mais quand on dit cela il faut impérativement prendre en compte aussi qu’il y a organisation et structure et que l’aspect génitalisé, donc « en réalité », implique impérativement aussi que l’énergie soit liée.
Cette notion de liaison de l’énergie psychique rejoint la notion de secondarité par opposition à la primarité de l’énergétique psychique du ça.
Donc, oui, l’énergie psychique est libre mais elle est aussi liée, ce qui fonde son appartenance au monde symbolique.
Ainsi, lorsque l’on dit que l’énergie est libre on signifie que cette énergie n’est pas captée par des zones de « densification », par des « trous noirs » psychiques, représentants des zones de complexes ou des zones d’attachement ou des topos de saisie.
Et quand on dit que cette énergie est liée on fait référence au fait qu’elle s’articule en profondeur dans le Préconscient ou l’Inconscient à des associations d’idées ou à des chaînes signifiantes contigües par Principe de réalité.
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Écrits en rapport :
– Des processus primaires aux processus secondaires ou de la structuration de l’Imaginaire.
– Juste d’une représentation à l’autre !
– Primarité et secondarité des processus psychiques.
– De représentation (n) à représentation (n+1) ou de R1 à R2.
– De la constitution, ou pas, du « bon objet interne ».
– Bardo Thödol et secondarité.
– Bardo Thödol soit l’espace entre deux existences ou l’espace entre deux représentations (inter-dit).