Ou d’une façon « psychologiquement correcte » de caractériser le « Premier moteur » au sens d’Aristote.
Ou encore d’une façon « psychologiquement correcte » d’aborder la question métaphysique.
On peut donc dire, dans ces conditions, que ce « Premier moteur » implique les caractéristiques suivantes :
– Il est radicalement hors le « monde »,
– Il est Un,
– le monde est Son « reflet » ou Sa « mise en morceaux »,
– Il ne peut intervenir dans le « monde » sans s’altérer mais le « monde » révèle Sa splendeur,
– le monde, justement, émerge et jaillit sans cesse de Son absolu Désir de ne pas intervenir,
– le monde naît sans cesse de Son extinction ou de sa Mort,
– le but de l’existence humaine est de comprendre Cela et, comprenant Cela, l’Homme découvre la Loi, donc la fonction symbolique, et accède à la capacité vraie à penser (Penser).
Mais il est impératif, en même temps que cela se dit, de ne jamais oublier que le niveau de transcendance n’est que la projection « ailleurs » du plan d’immanence.
La métaphysique serait donc la projection, la réification, de données métapsychologiques.
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Écrits en rapport :
– De ce qui fonde la métaphysique.