La conscience est le lieu du « être là », du « Moi », de ce qui nous permet de prendre conscience tout autant du monde extérieur que de ce qui émerge de soi et opère, de ce fait, une distinction d’avec ce qui est justement inconscient.
La conscience est ainsi en lien métaphorique avec la représentation de la lumière en ce sens que ce qui remonte des profondeurs inconscientes est « vu ».
Ainsi à la notion de « clarté » se surajoute celle d’existence avec tout son cortège de perceptions, de sensations, d’impressions, d’émotions qui vont constituer la subjectivité et avec elle la possibilité de produire des jugements susceptibles d’aller jusqu’à la conscience morale.
—
Écrits en rapport :
– La conscience dans sa dimension d’opposition Conscient/Inconscient.
– La Titanomachie ou la guerre entre la conscience fragmentée et la conscience unifiée.
– Du difficile chemin vers la conscience unifiée.
– Conscience et capacité d’abstraction (dans Le symbolique et la Loi).
– De ce qui spécifierait les fonctions de conscience.
– L’ombre.