A l’identique de ce que Mircea Eliade décrit à propos du Shaman on peut postuler que la connaissance de soi a pour passage obligé la contemplation de quelque chose de l’ordre de la Totalité et, partant, de la bisexualité psychique.
Et c’est à ce prix, prix qui fait inexorablement penser au labeur effectué sur le divan, que la Totalité appréhendée, que la bisexualité psychique comprise, fait place à une unification, individuation, génitalisation (au sens freudien du terme) de la psyché.
C’est par ce lent travail d’élaboration, de mentalisation, d’intégration, de transmutation, que s’obtient l’Or psychique, le Trésor, l’Élixir.
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