De certains rites décrits à propos de l’ordre des Templiers.
Rites qui pouvaient correspondre à la description de quelque chose de l’ordre de la sexualité dite « céleste ».
Un membre important de la hiérarchie, confronté à un besoin sexuel quantitatif, demandait à pouvoir exercer un « acte sexuel » ritualisé avec un membre néophyte.
Le sens de l’acte, et donc la symbolique qui lui était sous-jacente, rejoignait celle des rites grecs.
Le trop plein énergétique de l’un était utilisé rituellement pour « former » le néophyte.
On retrouve, là, la notion de passage au sens spirituel ou philosophique du terme.
Bien sûr, là, il n’est pas question de plaisir au sens sexuel du terme mais de pédagogie initiatique ritualisée.
Mais il est nécessaire de préciser que dans les règles de l’initiation antique, il n’y avait jamais pénétration sauf en un registre qui serait aujourd’hui qualifié de pervers.
Et la souillure d’Œdipe était bien la conséquence de la « faute » de son père Laïos à l’encontre de Chrysippe qu’il se devait de former et non d’abuser.
—
Écrits en rapport :
– De la transmission du savoir et du pouvoir dans l’antiquité gréco-romaine.
– Métaphore paternelle et savoir.
– Détournement du rite antique et perversion.
– Laïos ou le choix de la perversion.
– Interprétation, fonction symbolique et dimension phallique.