Il est dit que le signe des Poissons, signe par excellence de la conscience, expérimentation s’il en est de la « brillance », de la « clarté » de la pensée, est peut-être le point ou plus exactement la ligne de démarcation où se partagent les « eaux » inférieures de la psyché humaine avec les « eaux » supérieures. Mais les « eaux » supérieures représentent déjà la projection en un « ailleurs » des processus intimes de la conscience, que l’on nomme transcendance.
Existe-t-il une fatalité à cette projection, à cette solution « transcendante » de la pensée ?
Peut-on postuler que la réalisation pleine et entière de la fonction de penser (Penser), la réalisation pleine et entière de l’immanence, stopperait cette réification ?
La pensée en acte (Pensée), la réalisation apollinienne de l’existence ou capacité vraie à penser (Penser) permettrait-elle un point d’arrêt à la dilution neptunienne, à sa négation de la différence, pour aller vers la dimension énergétique de feu des Béliers.
Et ainsi un nouveau cycle serait possible, cycle prométhéen cette fois, cycle de l’homme pour l’homme et non plus de l’homme pour « Dieu ».
Serait-ce là, à cette bifurcation-là, que se trouverait l’alliage le plus parfait des dimensions apollinienne et dionysiaque de l’existence.