Sur le plan religieux il y a toujours eu nécessité d’équilibre et à une figure de divinité masculine souvent paternelle, a toujours fait pendant une figure de divinité féminine souvent maternelle.
Même dans le monothéisme judéo-chrétien, à la figure paternelle par excellence de « Dieu » est venu se rajouter une divinisation de la matière et de la féminité – maternité.
Ainsi le Nom même du Dieu, le Tétragrammaton, symbolise un flux Père-Mère et juste après le IOD, le point qui porte en germe un monde en potentialité, se trouve le HE représentant la Mère suprême, la substance, et qui correspond bien à HEVA, EVE.
Et la Sophia a d’abord personnifié la féminité dans le monde philosophique occidental et elle a certainement constitué, par la suite, cet espèce de lien de « signification unifiante » identifié dans le dogme chrétien comme étant la troisième personne de la Trinité ou « Saint-Esprit ».
Puis la figure de la Vierge Marie s’est imposée, s’inscrivant certainement dans la suite des divinités féminines et maternelles grecques, elles-mêmes en lien avec des divinités exogènes comme l’Isis égyptienne (cf. Apulée).
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Écrits en rapport :
– Flux Père/Mère, ou parents combinés, monothéisme et Tétragrammaton.
– De l’origine des « idéalisations ».