A propos d’une dérivation associative sur, d’une part, le mot anglais pine (le pin) et, d’autre part, le verbe to pine signifiant en anglais toujours ; désirer ardemment.
On connaît la signification du pin par rapport aux mythes de mort et de résurrection dans l’Antiquité (Attis -Adonis etc.).
On sait que le thyrse dionysiaque était surmonté d’une pomme de pin.
La branche de pin était la plante à soma, la baguette magique qui servait à augmenter la fécondité.
Le pin est le symbole, en Asie comme en Europe, d’immortalité mais aussi de fécondité et de régénération.
On retrouve très souvent, dans la protohistoire euro-asiatique, cette thématique d’un Roi/fils amant de la Mère sacrifié afin de permettre le retour périodique de la végétation en particulier et de la vie en général.
Ce sacrifice, par-delà les aspects frénétiques et orgiaques marqués du sceau d’Aphrodite, avait pour signification essentielle quelque chose de l’ordre de la castration imaginaire, qui ouvrait l’étant à la Loi, à la fonction symbolique, bref à l’être.
Ainsi cela symbolisait, cela métaphorisait, une chose essentielle, que le Désir est rendu possible par la coupure ombilicale et par la sortie du fantasme fondamental de fusion.
Peut-on inférer de cela quelques réflexions quant à la glande pinéale ?
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Écrits en rapport :
– Du sacrifice à la génitalité ou de la dimension phallique de l’existence.