Pour ce philosophe, ce qui nous est fondamentalement propre, c’est-à-dire nos perceptions aussi bien intérieures qu’ « extérieures » et les idées ou représentations qui en résultent ne viennent pas d’un monde extérieur.
L’ « extériorité » de ce que nous percevons, donc de ce que nous nommons « monde extérieur » et de ce que nous pensons à partir de ses productions s’origine dans notre « intimité psychique ».
Donc tout ce que nous percevons ; voyons, entendons, flairons, goûtons, sentons, vient de notre « corps ».
Tout ce que nous imaginons, pensons, ressentons, vient de notre « corps ».
Le « monde extérieur » et tout ce que nous en pensons n’est qu’une création psychique produite par notre « organisme ».
Une image de cela nous est donnée par le rêveur qui vit une foule d’événements et de phénomènes décorrélés d’une quelconque réalité extérieure au moment de son rêve, du moins.
On ne peut s’empêcher de penser au monde platonicien des idées et à René Descartes pour lequel notre perception du monde extérieur dépend, in fine, de l’esprit.
On peut même aller jusqu’à dire que, pour Kant, au bout du compte, l’objet est inconnaissable !
Et on rejoint tous les grands philosophes idéalistes occidentaux sur la structure ultime de la réalité.
Et on pense évidemment au bouddhisme et à son affirmation de l’interdépendance des phénomènes ainsi que de la nature illusoire de la réalité matérielle.
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Écrits en rapport :
– Trou…ble et risque de réponse en faux-self ou réponse aliénée.
– De l’endogénéité ou de l’extériorité de psyché.
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