Nous voyons tant au niveau de l’Inconscient que du Conscient que la vie psychique se définit par un flux incessant, par une chaîne infinie de représentants – symboles imagés pour l’Inconscient, de représentations mentales pour le Conscient.
On peut dire, dès lors, que la symbolique peut être réduite à une succession de symboles et de re-présentations mentales à la fois figurant le plaisir mais dans le même temps le déguisant et le réduisant progressivement.
Et que le symbolique serait l’instance qui à chaque étape de la transformation viendrait assurer, non pas le colmatage d’un manque ou d’une absence, mais bien plutôt l’ajout d’un élément de signification conforme au principe de réalité.
Le symbolique a pour mission d’assumer l’absence de l’objet concret, réel, fini et connu pour permettre d’aller vers un autre objet abstrait, signifié, infini voire inconnu !
Cette progression du connu vers l’inconnu, cette relation d’inconnu comme dirait Guy Rosolato, est le fondement même du processus assurant la Connaissance.
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Écrits en rapport :
– Husserl ou de la relation d’inconnu à la réduction phénoménologique.
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