L’Histoire, la préhistoire, la mythologie comparée, l’ethnologie attestent et confortent l’intuition fondamentale de Freud qui fait de la résolution de l’Œdipe le socle d’un développement « idéal » de l’être humain.
La résolution de l’Œdipe, et l’interdit de l’inceste qui en est indissociable, est le fondement de la réalisation, pour l’homme, de son Humanité.
Les mythes, figurant quelque chose de l’ordre de l’inceste, mettent en scène irrémédiablement les thèmes de la mort, de la castration et de la folie.
La résolution, le dépassement, de l’Œdipe est ce qui ouvre véritablement l’accès à la Pensée.
La dénouement de l’Œdipe est la « porte » qui fait passer de l’homme au surhomme nietzschéen, ou, autrement dit, du dernier homme à l’Adam.
Et le surhomme nietzschéen doit être compris comme une sorte de transfiguration existentielle, comme une sorte de mouvement allant de l’Imaginaire au Symbolique, de l’étant à l’être, du sensible à l’Idée, du phénoménal au nouménal, de manas à Buddhi, etc.
Bref, à quelque chose de l’ordre de la réduction phénoménologique au sens de Husserl.
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