Quand on accueille totalement une représentation, qu’on l’embrasse pleinement, qu’on fasse parfaitement corps avec elle, on nourrit les racines de l’arbre de la Vie.
Mais cette même représentation absolument prise et comprise, dans le même temps nous devons Pouvoir l’épuiser en nous en détachant, nous devons être capable de la laisser s’échapper sans jamais au grand jamais tenter de la retenir.
Cela revient à déployer le feuillage du même arbre.
Donc Pouvoir recevoir la représentation en pleine conscience et tout autant pouvoir s’en détacher, sans rien y rajouter et sans jamais la retenir, voilà qui permet la disponibilité absolue à accueillir la suivante.
Et ainsi à jamais, par cette suite, accéder à la vie psychique (Vie) et à l’immortalité symbolique (Immortalité).
Et être capable de recevoir en pleine conscience la représentation, de pouvoir la contempler tout en l’épuisant, voilà justement ce qui met à l’abri de la réification, voilà assurément ce qui protège de la fragmentation.
Sans oublier que d’une représentation totalement acceptée, assumée, contemplée, comprise, mais non saisie ou retenue, à la suivante il y a un espace, un inter-dit qui les lie fondamentalement…
Entre les deux représentations il y a tout un corpus qui fait que la représentation2 (R2) est en lien avec la représentation1 (R1).
Certains appellent ce corpus « processus secondaires ».
D’autres le comprennent comme structuration.
C’est peut-être ce même processus qui fait que l’on passe de l’Imaginaire au Symbolique ou que le Symbolique ne serait que de l’Imaginaire structuré (cf. Gilbert Durand et ses structures anthropologiques de l’imaginaire).
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Écrits en rapport :
– De R1 à R2.
– De la liaison des représentations.
– De la genèse de la représentation.
– La fonction symbolique ou « comment dégrossir la pierre brute » ?
– Poséidon et la question de l’idée.
– Du Nom à l’époché des Antiques.
– Flux Père/Mère, ou parents combinés, monothéisme et Tétragrammaton.