Le terme monde, lorsqu’il est écrit entre guillemets (« monde »), correspond au monde imaginaire et il a pour signification le monde représenté, certes, mais un monde représenté saturé par la fantasmatique archaïque de fusion.
Il s’agit donc de la vision du monde infiltrée par des éléments inconscients du Moi.
Cela est en quelque sorte lié à la question des aspects du Moi réifiés (c’est-à-dire des éléments épars et inconscients du psychisme, non intégrés aux chaînes symboliques, et qui, de ce fait, se retrouvent projetés dans ce qui semble être, pour le sujet, l’extérieur).
Le mot monde écrit simplement, sans guillemets, correspond à l’ensemble des représentations mentales qui nous permet la représentation du monde extérieur (monde des représentations).
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Écrits en rapport :
– De la spaltung ou du « collage » au monde et de la fragmentation.
– La pensée vraie et authentique (Penser) est perception du monde dans sa réalité.
– Loi et sortie du monde sublunaire.
– Gestation et re-création du monde ou « Totalité ».
– De la régénération du monde.
– De la finalité des fonctions de pensée.
– De l’antinomie de la Loi et du pouvoir.
– De la métapsychologie à la métaphysique.
– Du macrocosme au monde de l’infiniment petit.
– Monde féminin, monde masculin, réel et réalité.
– Le silence dans la perspective du dit, de l’inter-dit et de la fonction de penser.