Et la Loi de Vie (vie psychique) implique un mouvement incessant de lien à une représentation (appel de l’imago maternelle) et de rupture par rapport à ce même lien (appel de l’imago paternelle).
Et l’idéalisation même de cette alternance, tout au long de la Préhistoire, a pu générer une « divinisation » de l’aspect maternel comme de l’aspect paternel.
La rupture « idéalisée » étant de l’ordre du Père, de Zeus, du Ciel et le lien « idéalisé » étant de l’ordre de la Mère, d’Isis, de la Terre.
Et l’on parle d’ « idéalisation » parce que la réalisation authentique de la fonction symbolique, dans cette façon de prendre, de déprendre et de com-prendre, est ce qui permet justement d’aller « là où il faut », c’est-à-dire d’accéder aux bonnes représentations, aux bonnes réponses et ainsi de faire advenir le meilleur monde.
Et ainsi la substance, la Nature, la matière, le corps, la représentation, l’image et donc tout ce qui est d’un ordre figuratif, sera d’essence materielle, donc maternelle, et sera « idéalisé » sur le mode des grandes divinités féminines et maternelles élaborées par l’humanité.
Et ce qui est de l’ordre de l’esprit (par opposition au matériel), de l’espace entre les choses, de la fente, de l’inter-dit ou espace entre deux représentations, sera « idéalisé », de la même façon, sur le mode des grandes divinités masculines et paternelles.
Mais de tous temps et en tous lieux, les deux modalités de l’ « idéalisation » se tiennent et se constituent en parèdres.
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Écrits en rapport :
– De la notion de « divinité ».
– La question philosophique du panthéisme.
– Essai de métaphysique autour de la dialectique Un/Totalité.
– Juste d’une représentation à l’autre.
– Où, métaphysiquement, Dieu identifié au monde revient à Diable.
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