La dimension phallique accomplie (Phallus), ayant franchi la limite de la prégénitalité, permet enfin l’incessant glissement sur la chaîne des signifiants, sans saisie, sans retenue, sans attachement de l’ego, donc sans idolâtrie.
Et ce cheminement sur la ligne des représentations, par la métaphore même, indissociable de la position phallique ou fonction paternelle, est cela même qui autorise le changement de niveau, le saut de signification.
C’est en ce sens que les représentations sont apurées, c’est en ce sens que l’on peut parler de la limpidité des représentations mentales.
Mais si la fonction paternelle, la fonction tiers, la fonction symbolique, l’intégration psychique de la dimension phallique sont insuffisantes voire inexistantes, alors, inexorablement, la métaphore paternelle s’estompe, s’affadit, perd ses caractéristiques fondamentales, pour devenir métonymie, simple succession de mots, simple alignement de synonymes.
Et c’est en ce sens que l’interprétation, lors du processus analytique, par le changement de niveau opérée, par la métaphore, par la marque du phallus ramenée au nom du père, introduit un peu plus dans l’ordre symbolique.
N’oublions pas que le rire, qui comme chacun sait est la marque de l’homme, exprime magistralement et la fonction symbolique et le changement de niveau qui lui est subséquent.
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Écrits en rapport :
– Interprétation, fonction symbolique et dimension phallique.
– Métaphore paternelle et savoir.
– A propos de la notion de pansexualisme freudien.