De représentation (n) à représentation (n+1), ou de R1 à R2, est la figuration de l’enchaînement des représentations naturelles et objectives sans « rajout » d’aucune sorte.

Le « rajout » dont il est question provenant de la folie de l’ego ou de la partie trop intellectuelle de la psyché.

Il s’agit de pouvoir tout simplement « contempler » une représentation sans que se « rajoute » les attachements et « saisies » propres à l’ego.

Et c’est cette attitude de simple « contemplation » de la représentation en question, sans « rajout », qui permet le passage à la représentation suivante vécue selon les mêmes modalités.

Et c’est dans ce passage d’une représentation à l’autre et dans le lien qui unit ces deux représentations qu’est tapie la fonction de symbolisation qui fait que la représentation qui suit est juste un petit peu plus du côté de la réponse que la représentation qui précède.

L’une colle au « quoi » et l’autre se rapproche du « c’est… ».

Et ce lien jouxte certainement quelque chose de l’ordre de la « secondarité » des processus psychiques.

Et ce moment de « contemplation » de la représentation est justement ce qui rend cette dernière naturelle et objective, ce qui a fait dire à certains que :

C’est comme voir une étoile dans le ciel, point !

C’est comme entendre une cloche dans le lointain, point !

C’est comme sentir le souffle de la brise sur son visage, point !

C’est comme le jaillissement de la solution à un problème mathématique, point !

Et c’est justement dans la profondeur de la sensation perçue naturellement et objectivement, sans rajout, que se constitue le sujet.

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